Face aux mécontentements et aux menaces judiciaires...
Hugues Ribault et sa majorité municipale font face au mécontentement d’un nombre croissant d’Andrésiens choqués par l’ampleur des travaux sur l’île. L’association qui s’oppose à ce projet anti-environnemental, Trankîle, est très active sur le terrain et n’hésite pas à contacter les autorités compétentes (préfecture, Batiments de France, Département…) sur les irrégularités nombreuses constatées presque tous les jours sur le chantier. Enfin, la mairie a été attaquée en justice par plusieurs Andrésiens.
Face à toutes ces menaces qui pèsent sur le projet prioritaire de M. Ribault, celui-ci a ordonné l’accélération des travaux Trek’île. Il s’agit aussi d’ouvrir au public l’ensemble de l’île Nancy pour avril prochain, au moment de la nouvelle exposition Sculptures en l’île.
Une barge au fond de la Seine
La semaine précédente a été émaillée de deux graves accidents qui ont nécessité l’intervention des secours.
Le 15 février, une barge a coulé devant le ponton des travaux (niveau résidence La Flemmardière).
La brigade fluviale a dû intervenir. Il a fallu l’intervention de plongeurs et l’arrivée de gros moyens logistiques, avec barges supplémentaires et pousseurs. Les plongeurs ont passé des élingues autour de la barge coulée pour un accrochage et un relevage. !
Le 17 février, une pelleteuse est presque tombée dans la Seine.
Règles de sécurité non respectées
De nombreux témoins ont pu constater que de nombreuses règles de sécurité n’ont pas été respectées. Beaucoup d’ouvriers n’avaient pas de gilet de sauvetage. Aucun éclairage n’était présent. Aucune barque de sécurité n’était présente pour la protection des secouristes.
Malgré la gravité de la situation, les agents de la mairie n’étaient pas présents. Encore moins les élus de la majorité municipale de M. Ribault.
Ces graves incidents vont avoir un coût considérable. Il ne reste plus qu’à espérer que les assurances des entreprises prendront en charge ces frais, car les Andrésiens paient déjà 400 000 € de leur poche ce projet funeste pour l’environnement et pour les finances locales.