Le maire d’Andrésy et sa majorité sont assaillis de questions tant en conseil municipal que dans des réunions en ville sur les nombreux projets immobiliers fleurissant dans la ville.
Projets de la mairie, projets privés...
Une grande partie de ces projets immobiliers sont souhaités et portés par le maire d’Andrésy. Nous pensons bien évidemment aux projets sur les zones de veille foncière. Notamment les 600 logements qui sortiront de terre, rue des Robaresses (projet immobilier CCI) et autour de la gare SNCF. Mais aussi au petit collectif, hors zone foncière, rue de Chanteloup, porté par la mairie.
Mais des projets privés fleurissent, comme celui de la rue Maurice Berteaux, de la rue de la Fontaine et de la rue des Courcieux. Dans ces cas-là, ce sont les règles du tout nouveau Plan local d’urbanisme (PLU) voté l’an dernier par le maire d’Andrésy qui permettent ces projets. Le PLU de M. Ribault n’est pas assez protecteur. Ces projets immobiliers sont fortement contestés par les habitants des quartiers concernés.
Faire pression sur l’interco GPS&O
Depuis plusieurs mois donc, les élus AER souhaitent une large concertation avec tous les élus, les associations de quartiers et les habitants de la ville sur ces projets. D’autant que la ville peut intervenir au niveau de l’intercommunalité (GPS&O) qui est en train de construire son PLU intercommunal (PLUi).
Aussi, courant juillet, le maire d’Andrésy a accepté notre proposition. Il mettra, « de façon ponctuelle », une commission de « concertation sur l’urbanisme et la règlementation destinée à réfléchir ensemble sur les évolutions que la ville demandera à l’interco pour le futur PLUi ».
Le maire a rappelé que cette commission travaillera très rapidement à la rentrée car notre interco « nous demande de fournir rapidement des éléments afin de les prendre en compte dans les études actuellement menées [pour le PLUi] ».
La commission sera présidée par le maire. Elle sera constituée de quatre élus de la majorité (l’adjoint à l’Urbanisme, JC Anne, Mmes Le Bihan & Henriet, M. Audebert), de deux élus de la minorité LR et de deux élus AER.
Une concertation qui exclut la population et les associations de la ville
Les efforts de concertation du maire sont néanmoins relatifs : aucun non élu ne participera à la réflexion, notamment les associations. Par ailleurs, rappelons qu’une commission n’est qu’un organe de discussions et pas de décisions. Cette commission devra rapidement proposer des évolutions dans le PLUi, afin de rendre plus difficiles les constructions immobilières dans certaines zones pavillonnaires notamment.
Bien évidemment, les deux grands projets CCI et Gare ne sont pas concernés : le cahier des charges a été édicté par le maire d’Andrésy et l’aménageur (Citallios) a déjà été choisi... La concertation, ici, avec la population se limitera à des détails...